1978 (octobre) : Présentation au Salon de Paris de la nouvelle Citroën VISA. 3 finitions et 2 motorisations disponibles : VISA Spécial et VISA Club équipées d'un bicylindre de 652 cc puis VISA Super propulsée par un 4 cylindres d'origine Peugeot.
1979 (mars) : Présentation de la série spéciale Carte Noire (2500 exemplaires) sur base VISA Super.
1979 (septembre) : Année-modèle 1980, abandon du motif nid-d'abeilles sur la planche de bord au profit de lignes horizontales. Disparition également de la sellerie à pois blancs, remplacée par un motif pied-de-coq. L'entourage de lunette arrière est traité en noir mat. La teinte des boucliers s'éclaircit. Modification du motif de baguettes latérales sur la Super (lignes horizontales à la place des stries verticales). Modification du bloc chauffage et du cendrier, apparition d'une poignée au toit pour le passager avant (sauf avec TO). Allume-cigare sur la Super et nouveau carburateur ainsi que totalisateur journalier sur versions à bicylindre.
1980 (mars) : Présentation de la série spéciale Sextant (2000 exemplaires), sur base VISA Super.
1980 (septembre) : Année-modèle 1981. Poignées de maintien pour tous les passagers, nouveau fond de compteurs, tirette de starter équipée d'un témoin rouge, rétroviseur extérieur emprunté à la GSA, poignées extérieures noires, satellite PRN à couronnes striées.
La version Super est désormais déclinée en deux modèles : Super E (pour économique) avec carburateur spécifique, rapports de boîte allongés, Econoscope au tableau de bord, et Super X, la mouture sportive (1219 cc 64 ch, caisse abaissée, suspension revue, finition spécifique).
1981 (mars) : Présentation en mars, c'est à dire en cours de millésime, de la VISA II (modèle relooké à peu de frais par Heuliez). 4 versions reconduites : Spécial et Club bicylindres, Super E (encore plus économique que la précédente) et Super X.
1981 (septembre) : Apparition pour le millésime 1982 d'un balayage intermittent sur l'essuie-glace. La Super X reçoit des jantes en profil métrique TRX ainsi qu'une option BV5. Présentation de la VISA II L, soit une entrée de gamme dépouillée à l'instar de la Spécial, mais en moteur Peugeot.
1982 (janvier) : La VISA II Entreprise entre au catalogue pour les professionnels, en 652 cc ou 1124 cc.
1982 (mars) : Présentation de la mythique VISA II Chrono, série limitée à 1000 exemplaires numérotés. Le moteur emprunté à la 104 ZS2 (1360 cc) et équipé de deux double corps Solex développe 93 ch au travers d'une BV5. Le succès commercial fut tel que Citroën relancera une seconde fournée de Chrono, portant la production totale à 2160 exemplaires.
1982 (avril) : Présentation de la série limitée West-End (1000 exemplaires) à la finition très chic, sur base Super E.
1982 (juillet) : Pour le millésime 83 les versions bicylindres passent de 4CV à 3CV. La Super E peut recevoir une BV5 en option. La Super X sort du catalogue, remplacée par une exécution encore plus sportive : la VISA II GT, équipée du moteur de Chrono "dégonflé" à 80 ch.
1983 (mars) : Présentation au Salon de Genève de la très originale version découvrable, réalisée par Heuliez pour le compte de Citroën, sur base de Super E.
1983 (avril) : Face à la forte demande émanant d'une clientèle étrangère, Citroën lance en production des Chrono destinées à l'Allemagne, l'Autriche, la Belgique, l'Italie, les Pays-Bas et la Suisse. Pour chaque pays, la décoration bleu-blanc-rouge est remplacée par les couleurs nationales du pays en question. À l'exception de l'Italie, ces Chrono ne sont pas numérotées. Elles reçoivent le moteur 80 ch de la GT (72 ch pour la version Suisse, normes antipollution drastiques obligent !). À noter que 330 Chrono resteront invendues en Allemagne. Elles seront finalement démunies de leur décoration et revendues en qualité de série ultra-limitée aux Pays-Bas sous l'appellation GT Spirit (330 exemplaires).
1983 (juillet) : Afin d'harmoniser la gamme Citroën, les VISA reçoivent de nouvelles appellations : la L devient VISA 11E, la Super E devient 11RE (et reçoit le becquet de la GT pour l'occasion).
1983 (août) : Présentation de la série limitée GT Tonic (2000 exemplaires), sorte de petite Chrono équipée du moteur 80 ch de la GT standard. Le même mois est proposée la série limitée Platine (2000 exemplaires) sur base 11RE.
1983 (octobre) : Présentation de la VISA 1000 Pistes, 200 exemplaires commercialisés afin de valider l'homologation en Groupe B des rallyes.
1984 (mars) : Présentation des VISA à moteur PSA diesel : la 17D, 17 RD et 17 D Entreprise. Les VISA mazoutées sont reconnaissables aux élargisseurs d'ailes avant nécessités par l'augmentation de la voie. Présentation également de la série limitée Olympique (3000 exemplaires) sur base de 11E.
1984 (juillet) : Le millésime 1985 marquera la disparition du dernier élément original de la VISA : le satellite PRN. La nouvelle planche de bord est d'un classicisme désespérant, empruntant de nombreux éléments Peugeot.
1984 (septembre) : Présentation au Salon de Paris des versions utilitaires essence (C15E) et diesel (C15D), qui resteront un best-seller auprès des artisans, commerçants et entrepreneurs durant plus de 20 ans. À noter que le C15 n'a jamais été produit en France, mais à Vigo en Espagne. Dans la gamme des berlines, apparition de la 14 TRS (60 ch), version intermédiaire entre 11RE et GT.
1984 (octobre) : La VISA GTI fait ses débuts au Salon de Paris. Le moteur de 105 ch est emprunté à sa demi-sœur 205 GTI.
1985 (mars) : Présentation de la série spéciale Challenger à hauteur de 3500 exemplaires pour toute l'Europe. La Challenger reçoit le moteur de la GT (80 ch) et des jantes en tôle chaussant du métrique (TRX).
1985 (septembre) : Pour le millésime 86, la version découvrable sort du catalogue. Présentation d'une énième série spéciale : la VISA Leader sur base de 11E.
1986 (mars) : Citroën use et abuse des séries spécifiques pour maintenir artificiellement les ventes de VISA à un niveau correct : 1200 nouvelles Challenger sont ré-injectées sur le marché, ainsi qu'une nouvelle fournée de Leader, cette fois disponibles en essence ou diesel. Seule la VISA 10E sera une réelle nouveauté (encore que proposée en Italie depuis plusieurs mois déjà pour des raisons fiscales) avec un 4 cylindres de seulement 954 cc, la plaçant entre la Club bicylindre et la 11E.
1987 (mars) : Ultime lot de 2500 Leader E ou D (peut-on encore parler de série spéciale pour cette Leader, régulièrement proposée depuis 3 ans ?...). La version GTI passe à 115 ch.
1987 (juillet) : La VISA est en fin de vie, la gamme est fortement dégraissée : disparition des versions Club, 11E, 14TRS et Entreprise E.
1988 (juillet) : Fin de production de la gamme VISA. Seules les versions utilitaires C15 resteront assemblées à l'usine de Vigo en Espagne jusqu'en décembre 2005.
1. 08/06/2020
Bonjour, je parcours votre site, bien fait, comme sur le livre la citroen visa de mon père..... Mais voilà, je ne vois pas l'Axel, cette voiture, qui fut, l'étude réel de la visa, stoppé, avant sa fabrication, puis, par George Taylore, origine de la roumanie a put néanmoins, resortir le dossier. N'oubloins pas, que l'axel est une 100% citroen, et que on lui doit, elle aussi, une page bien méritée.
Merci de faire un article, car je possède une axel 12 trs de 02/85, une auto, aujourd'hui, peu connue mais pleins de surprises.
Amicalement citroenniste.
3. 15/01/2024
J'ai eu la chance d'avoir une Visa II Super X mais je n'arrive pas à connaitre les chiffres de production. Pour la Visa I Super X, produite 8 mois, il semblerait qu'il y en ait eu 3500, sans certitude... Pour la Visa II je ne trouve aucun chiffre... si on extrapole il serait possible qu'il y en ait eu 7000 en 16 mois. Mais où trouver les vrais chiffres de production pour les Super X.
La Super X était déjà une rareté en son temps, mais on n'en avait pas forcément conscience, aujourd'hui, en trouver une est une gageure, elles sont introuvables, que ce soit en phase 1 ou 2
4. 04/05/2024
ou retrouver mon mot de passe?